je pense donc je joue

madrassen Par Le 16/04/2015

Dans jeux abstraits

S'inscrire dans une nouvelle posture intellectuelle ayant trait à un jeu de stratégie, demande un petit effort. Certes,  l'époque privillégie le jeu où la réflexion n'a pas lieu d'être. Seule l'émotion garde un intérêt auprès du public. Pourtant, le jeu de stratégie quel qu'il soit mérite plus d'attention. Non pas jusqu'à l'ériger comme une idole, mais comme outil pédagogique. KCNALP3 concourre à l'enrichissement du corpus des jeux de société. Sa nouveauté offre de nouvelles perspectives à l'esprit. Le développement des facultés cognitives sont nécessaires au développement et à l'épanouissement personnel. KCNALP3 fait appel à la fois au cognitivisme, c'est-à-dire aux aptitudes à construire des représentations à partir de nos perceptions qui préfigurent nos raisonnements et appuient nos actions et au connexonisme, c'est-à-dire aux aptitudes à faire émerger en aval de la dynamique réflexive des structures instables, où pour mieux dire des représentations labiles. Il semble bien que la cognition obéisse à des phases.  Par définition KCNALP3 n'implique aucune dimension aléatoire. Il nécessite la mobilisation des facultés cognitives. Peuvent s'y appliquer trois grandes phases : 1) phase de processus ; 2) phase de résultat ; 3) phase de l'agir. Dans la première phase, l'on peut regrouper les facutés réceptives, la mémoire, la réflexion. Dans la deuxième phase, l'on peut regrouper la conscience, les représentations. Dans la troisième phase l'on peut regrouper la communication, l'action, la motricité, l'émotion. Lorsque l'on dispute une partie de  KCNALP3, une dialectique s'opére entre la représentation interne et la représentation externe. L'élaboration d'une stratégie passe nécessairement par le traitement de l'information. Dans la première phase, en amont du processus il y a l'encodage, c'est-à-dire l'extraction des premières informations. Les facultés réceptives remplisssent pleinement cette fonction. Par exemple,  au cours d'une partie, lorsque j'examine la situation, la sensation est le premier média à m'informer. Le stimulus visuel m'autorise à me focaliser sur une multitude d'informations. A la faveur de la perception visuelle et spatiale, je sélectionne et intégre des informations au regard de ma représentation interne. Cette phase d'identification amorce la faculté d'observation qui consiste à faire montre de discernement, c'est-à-dire à distinguer non seulement les objets du jeu, mais aussi  leurs fonctions dans le système. Il va sans dire que ces facultés à la fois réceptives et impressives doivent être fixées dans l'esprit. La faculté de concentration dont la fonction est primordiale y répond en construisant la première image mentale, image mentale qui  permet de poursuivre la pertinence d'une idée où bien de l'annihiler sous le contrôle de l'attention. Dans le processus dynamique qu'exige KCNALP3, la mémoire est fondamentale. Elle est le siège de l'apprentissage et libère les autres facultés. Elle transcende toutes les autres facultés, en ce sens qu'elle peut toutes les intégrer. Qu'elle soit à court terme où à long terme sa capacité à stocker les informations est illimitée. Elle est semblable au carbone dans les structures moléculaires. Dans la dimension propre à la réflexion,  c'est le que cortex qui est mobilisé. Partie supérieure de l'évolution, siège par exellence de la pensée. Dans le processus dynamique du traitement de l'information, la réflexion incarne l'aire corticale où peuvent s'organiser, se réogarniser, à l'infini, les informations. Le raisonnement garde toute sa primauté  en tant que faculté au niveau de la réflexion. A partir d'inférences formalisées par Pierce, c'est-à-dire, la déduction, l'induction et l'abduction,  je peux élaborer un raisonnement,  c'est-à-dire construire une représentation issue d'une dialectique entre un raisonnement analytique et synthétique. Si l'induction et la déduction aux yeux de Pierce signifient  l'exploration logique et sytématique d'un problème où d'une résistance, en revanche l'abduction relève de l'intuition. Cette notion d'abduction reste approximative. Comment peut-on juger si telle solution est pertinente ou défectueuse ? KCNALP3 demande  la mobilisation d'autres raisonnements. Par exemple, le raisonnement analogique considère différemment les structures en mettant l'accent sur l'interraction des catégories perceptives, couleurs, volumes, structures, sur l'aptitude à shématiser les structures dans l'espace tridimentionnel, sur l'aptitude à manipuler dans l'abstraction les mécanismes du système. le raisonnement dichotomique qui consiste à penser d'une façon discursive deux entités séparées relevant d'un même objet.  Si le raisonnement est fondamental dans la dimension  de la réflexion,  d'autres facultés parcitipent au processus dynamique du traitement de l'information. La conception est une faculté qui maintient en équilibre l'adéquation entre la recherche du sens et la somme des représentations mentales de l'idée. Par exemple, KCNALP3 le choix d'une tactique ne peut s'inscire que dans une situation générale ( aspect diachronique ) le sens d'une partie et dans une situation spécifique ( aspect synchronique ) représentation mentale  et fragmentée de l'idée. Quant à la volonté, elle est explicite sur le plan philosophique et psychologique. Le libre arbitre est fondamental dans les choix et la prise de décision. Avec KCNALP3, choisir telle  stratégie n'est pas aléatoire, elle reflète la préfiguration d'un acte intentionnel. Dans la vie,  l'échec ou la réussite contionne soit la culpabilité, soit l'arrogance. Dans l'imaginaire, rien n'est irréversible, tout est perfectible. L'imagination est la faculté qui répond le mieux à cette posture. Créer, inventer, découvrir des solutions neuves à des problèmes neufs, construire de nouvelles représentations, telle sont les ressorts de l'imagination. Dès que le processus dynamique du traitement de l'information est arrivé à maturation, la seconde phase mobilise   la représentation, la conscience. Avec KCNALP3, se représenter la partie de manière synchronique et diachronique, c'est reconstituer les structures dans l'espace tridimentionnel en ayant conscience de leurs cohérences, ce qui procure déjà un peu de satisfaction, autrement dit, prendre conscience de la représentation mentale, c'est contrôler sa stratégie en incluant celle de son adversaire. La représentation est l'ultime phase de la réflexion. Elle est le résultat sur lequel se fonde sa relation avec l'action. Elle autorise la prise de décision. A La troisième phase correspond l'agir. Elle regroupe la motricité, c'est-à-dire le moyen physique par lequel est accompli un acte ; l'action, c'est-à-dire le résultat de l'acte, phénomène irréversible, et pour finir l'émotion qui s'articule autour de la frustration ou l'épanouissement, c'est-à-dire être satisfait dans la réussite, être insatisfait dans l'échec.      

 

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