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Le 12/02/2015
Il est indéniable que les facultés que nous sollicitons pour agir sur le réel sont analogues à celles que nous sollicitons pour jouer. Mon propos n'est pas d'élaborer une théorie des jeux dans la mouvance mathématique, économique, biologique, sociologique, les grilles de lecture appliquées aux jeux de stratégies abstraits sont nombreuses. Mon propos est de montrer que les jeux de stratégies peuvent développer l'intelligence inscrite dans un conflit imaginaire en stimulant les facultés. Enumérons ces facultés. 1) la sensation : toute information passe par les cinq sens. 2) l'observation : C'est identifier les informations. 3) la mémoire : c'est stocker les informations. 4) la conception : c'est comprendre les informations. 5) la raison : c'est organiser les informations. 6)l'intuition : c'est projeter les informations. 7) l'imagination : c'est créer les informations. 8) la volonté : c'est orienter les informations. 9) La concentration : c'est tendre les informations. 10) la représentation : c'est stabiliser les informations. 11) la conscientisation : c'est contrôler les informations. 12) la motricité : c'est agir sur les informations. 13) l'émotion : c'est ressentir les informations. Il va sans dire que ces facultés non seulement se combinent entr'elles mais se combinent aussi avec d'autres catégories anthropologiques. Enumérons ici un paradigme non exhautif, classé en binôme antagonique. Spatial/temporel ; concret/abstrait ; élémentaire/complexe ; statique/dynamique ; analytique/synthétique ; déductif/inductif ; logique/analogique ; prospectif/rétrospectif ; fragmenté/défragmenté ; stratégique/tactique ; hiératique/labile ; plastique/mécanique ; relatif/absolu ; théorique/empirique ; subjectif/objectif ; identité/altérité ; homogène/hétérogène ; réseau/noyau ; expansion/rétraction ; vertige/contrôle ; inné/acquis ; continu/discontinu ; diachronique/synchronique ; construtif/déconstructif...
Le 10/02/2015
J'ai toujours aimé les jeux de stratégies purs et abstraits parce qu'ils offrent une posture intellectuelle sans pareil. Prenons un exemple simple : Lorsque je lis un roman, j'évolue dans un espace imaginaire. Or en tant que lecteur, je n'opére aucun choix, je suis constraint de suivre le sillage creusé par l'auteur. L'interface n'existe pas. Nous pouvons dire la même chose pour un film, une pièce de théâtre... Les tentatives d'une oeuvre romanesque ouverte, c'est-à-dire une oeuvre polysémique au point de renfermer toutes les histoires, cela relève du phantasme. Les lois aristotéliciennes semblent immuables. Il en va tout autrement des jeux de stratégies abstraits. Deux joueurs antagonistes réécrivent en permanence leur histoire. Pas une partie n'est semblable à une autre. La posture intellectuelle dans les jeux de stratégies antagoniques met en lumière et dans un temps réel la dimension critique. Après tout, qu'est-ce que jouer contre un adversaire au jeu abstrait si ce n'est produire des arguments sous forme de combinatoire ludique.
rupture d'une posture anthropologique
Le 10/02/2015
Rupture anthropologique. Le 15 et 16 siècle européen dont le coeur demeure la galaxie toscane, a révélé un Galilé, un bruno giordano, un Dürer, un Gutenberg, un brunelleschi, un cervantes, un shakspeare, un colomb,...La primauté de la raison. Circonscrire son sujet jusqu'à saturation, telle est la posture intellectuelle adoptée à la renaissance. L'héliocentrisme élimine le géocentrisme, l'amérique de Colomb opére le hiatus et boucle le monde, l'imprimerie dévoile la puissance de l'information,la perspective réinvente nos yeux, don quichotte appartient au passé, hamlet est toujours vivant. Le 15 et 16 siècle européen ont construit ce que nous sommes devenus aujourd'hui. Mais à y regarder de près, il semble que la mutation dans bien des domaines nous montrent que nous vivons une nouvelle rupture anthropologique dont internet est le signe le plus manifeste. Or il est curieux de s'aviser que dans le domaine du jeu dont l'ampleur a dépassé ceux de Rome, il n'est pas un jeu de stratégie abstrait qui réponde à une nouvelle posture intellectuelle. L'on a pour habitude de dire que le jeu de Go appartient a l'extrême Orient, le jeu d'échec à l'occident. Or ces deux jeux renvoient à des représentations médiévales. Nous ne pouvons pas en permanence mettre en relation une nouvelle posture intellectuelle avec des mécanismes ludiques archaïques. Dans les jeux de stratégie abstrait il faut ajouter une troisième dimension.
rupture d'une posture anthropologique
Le 10/02/2015
Rupture anthropologique. Le 15 et 16 siècle européen dont le coeur demeure la galaxie toscane, a révélé un Galilé, un bruno giordano, un Dürer, un Gutenberg, un brunelleschi, un cervantes, un shakspeare, un colomb,...La primauté de la raison. Circonscrire son sujet jusqu'à saturation, telle est la posture intellectuelle adoptée à la renaissance. L'héliocentrisme élimine le géocentrisme, l'amérique de Colomb opére le hiatus et boucle le monde, l'imprimerie dévoile la puissance de l'information,la perspective réinvente nos yeux, don quichotte appartient au passé, hamlet est toujours vivant. Le 15 et 16 siècle européen ont construit ce que nous sommes devenus aujourd'hui. Mais à y regarder de près, il semble que la mutation dans bien des domaines nous montrent que nous vivons une nouvelle rupture anthropologique dont internet est le signe le plus manifeste. Or il est curieux de s'aviser que dans le domaine du jeu dont l'ampleur a dépassé ceux de Rome, il n'est pas un jeu de stratégie abstrait qui réponde à une nouvelle posture intellectuelle. L'on a pour habitude de dire que le jeu de Go appartient a l'extrême Orient, le jeu d'échec à l'occident. Or ces deux jeux renvoient à des représentations médiévales. Nous ne pouvons pas en permanence mettre en relation une nouvelle posture intellectuelle avec des mécanismes ludiques archaïques. Dans le domaine des jeux, l'esprit semble obéir au bon sens commun. Combien d'études, de recherches rendent compte de la perception et l'aperception tant individuelle que collective ayant trait à homo-ludens. La créativité dans ce domaine est riche, et pourtant le jeu n'atteint pas au plan épistémologique le niveau des autres domaines. Après tout, nul jeu, par exemple, n'est enseigné au même titre que les mathématiques. Dans le domaine des jeux qui nous intéresse, autrement dit les jeux abstraits, à l'instar du jeu d'échec et de go, les algorithmes programmés ont fini par battre l'humain. La créativité dans les jeux abstraits apparait comme une posture mentale privillégiée pour résoudre des problèmes complexes. La créativité incarne une posture mentale qui n'obéit à aucune régle, elle est livrée à elle-même et reste exposée à tous les vents. La créativité confine à la recharge et non à l'épuisement de l'humain vis-à-vis des machines. La créativité ne connait pas la finalité de son processus dynamique, sa réalité repose sur des élans illusoires de construire une solution finie, irrémédiable. L'esprit humain n'est pas réfractaire à la découverte de nouveaux jeux abstraits, bien que changer toute forme de conservatisme provoque en lui l'émergence d'une crise qui demande une nouvelle mentalité, une nouvelle posture. L'homo-ludens n'est pas prédeterminé à se satisfaire de représentations ludiques anciennes, quand bien même elles ont été éprouvées par le temps. Les aventuriers de l'esprit ludique, les chercheurs d'équations et d'expérimentations ludiques tentent de nous fournir des représentations, des mécanismes ludiques autres que ceux élaborés depuis l'enfance dans le moule de notre éducation. Les créatifs nous invitent à regarder autrement homo-ludens...KCNALP3 y participe...
Le 10/02/2015
étude comparative entre les échecs, le go et kcnalp3
Le 05/01/2015
Le jeu d'échec et le jeu de go semblent obéir à des mécanismes archaïques.
Nous avons pour habitude, dans les jeux abstraits, de penser selon une représentation admise par le bon sens commun, autrement dit, notre représentation des jeux abstraits repose sur une intuition plane ( Euclide ) voire courbe ( Einstein ) mais jamais quantique ( Planck ). Nous sommes encore tributaires d'une intuition ancienne. Qu'il s'agisse du jeu d'échec, du jeu de go, ou de kcnalp3, ils partagent tous un dénominateur commun : Fondés sur un rapport de force initial équilibré, ils invitent notre intelligence à rechercher la rupture d'équilibre pour marquer l'ascendant sur son adversaire. L'identité entre les trois jeux s'arrête ici. Leur mécanisme, leur conception sont différentes et surtout leur visée intuitive, leur approche cognitive, ne sollicitent pas le même substrat cortical.
commençons par le jeu de go
A la fois agressif et pacifique, le jeu de go repose sur une stratégie à la fois compétitive et coopérative. Les combinaisons aux nombres de 10 puissance 700 donnent le vertige. Elles semblent inépuisables. Jusqu'à ce jour aucun ordinateur ne peut mémoriser les combinaisons du jeu de go dans l'absolu. Rêvons un peu avec l'ordinnateur quantique. En attendant nl'esprit humain peut encore exercer son intelligence en trouvant de nouvelles combinaisons et laisser perplexe son adversaire. La stratégie qui repose sur l'encerclement de l'adversaire appartient à une représentation ancienne. L'espace plan ( le vide ) et la matière antagoniste ( pierres blanches et noires ), dépouvue d'hiérarchie, s'inscrit dans un de rapport de force où le placement judicieux ou non des pierres déterminera un vainqueur et un vaincu. Raisonnement inductif pur, le jeu de go met à l'épreuve une forme d'intelligence qui ressemble à une modélisation des cercles de Dante à l'envers et à l'infini. Dominer son adversaire c'est le circonscrire définitivement, c'est opérer sur lui l'ultime subsomption, l'encerclement décisif. Le jeu de go n'est pas un jeu labyrinthique mais concentrique. Le mécanisme du jeu de go renferme un point d'ancrage dans son berceau originel, la Chine, autrement dit, le jeu de go reflète une représentation inhérente à une conception du monde du VII siècle avant Jésus-Christ.
le jeu d'échec
Très agressif, le jeu d'échec repose fondamentalement sur deux tensions opposées, la destruction des pièces et la capture d'un roi. Les combinaisons au nombre de 10 puissance 400 n'atteignent pas ceux du go, mais l'esprit humain peut exercer son intelligence en trouvant de nouvelles combinaisons, bien que l'ordinateur ait battu l'homme.Le jeu d'échec s'apparente à un champ de bataille où la mort du roi met fin au conflit. Le jeu d'échec s'inscrit, à l'instar du go, dans un rapport de force où le déplacement des pièces déterminera le vainqueur et le vaincu. Contrairement au go où au départ l'espace de jeu est vide, les pièces de l'échiquier sont placées sur le damier avant le début d'une partie. Raisonnement déductif, raisonnement inductif, raisonnement analogique, le jeu d'échec met à l'épreuve une forme d'intelligence qui ressemble à une modélisation des lois de la gravité, tout tourne et converge vers le roi . Dominer son adversaire c'est verrouiller le système labyrhintique instable autour du roi. Le mécanisme du jeu d'échec, à l'instar du jeu de go, renferme un point d'ancrage dans son berceau originel, le jeu d'échec, bien qu'il ait évolué au cours des siècles, reflète une conception du monde il y a plus de 2000 ans.
Le jeu de go et le jeu d'échec reflètent un monde ancien. Les variantes de ces deux jeux sont nombreuses: Or Kcnalp3 par son mécanisme original ouvre de nouvelles perspectives pour l'intelligence
kcnalp3
Kcnalp3 peut s'apparenter à un jeu d'échec quantique.
construire, déconstruire, détruire, dans une perspective quantique, c'est contrôler simultanément deux objets qui représentent la scission d'un seul objet d'une valeur égale et dont la position spatiale peut être partout et nulle part. La perte d'un seul objet met fin à la partie. Kcnalp3 s'inspire des phénomènes inhérents à la physique quantique (superposition, intrication, décohérence). Les processus cognitifs mis en oeuvre pour prendre une décision relèvent d'une posture quantique. Qu'est-ce à dire ? Dans la physique classique, les catégories psychologiques sollicitées s'appuient sur la logique cartésienne. Une porte, par exemple, est soit ouverte, soit fermée. Elle ne peut pas être à la fois ouverte et fermée. Quand le raisonnement classique se heurte à une difficulté insurmontable, par exemple se représenter une porte simultanément ouverte et fermée, il abdique en ce que la difficulté échappe aux paradigmes rationnels classiques. Il en va tout autrement dans la physique quantique.